Gerde

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Gerde
Gerde
Blason de Gerde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Bigorre
Maire
Mandat
Gisèle Dubarry
2020-2026
Code postal 65200
Code commune 65198
Démographie
Gentilé Gerdois
Population
municipale
1 168 hab. (2021 en augmentation de 0,26 % par rapport à 2015)
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 21″ nord, 0° 10′ 05″ est
Altitude Min. 550 m
Max. 1 033 m
Superficie 6,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bagnères-de-Bigorre
(banlieue)
Aire d'attraction Bagnères-de-Bigorre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Haute-Bigorre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gerde
Géolocalisation sur la carte : France
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Gerde
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Gerde
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Gerde

Gerde est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre.

Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, le Arrouy, ou Luz,, le ruisseau de Lies et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gerde est une commune rurale qui compte 1 168 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Bagnères-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre. Ses habitants sont appelés les Gerdois ou Gerdoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive de Gerde
  • Limite communale
  • Mairie

    La commune de Gerde se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1]. Le centre géographique du département des Hautes-Pyrénées est situé sur la commune, d'après les calculs publiés en 2020 par l'IGN[Note 1],[1].

    Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Tarbes[2], préfecture du département, et à 2 km de Bagnères-de-Bigorre[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Asté (1,6 km), Bagnères-de-Bigorre (1,8 km), Beaudéan (3,0 km), Uzer (3,4 km), Lies (3,6 km), Hauban (4,3 km), Campan (4,3 km), Pouzac (4,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Gerde fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon[5],[6].

    Carte de la commune de Gerde et des proches communes.
    Communes limitrophes de Gerde[7].
    Uzer
    Bagnères-de-Bigorre Gerde Lies
    Asté

    Paysages et relief[modifier | modifier le code]

    Hydrographie[modifier | modifier le code]

    Le pont au-dessus de l'Adour.

    L'Adour et l'Adourette forment une partie de la limite ouest avec la commune de Bagnères-de-Bigorre.
    Le riou Arrouy (Luz), affluent gauche de l'Arros, prend naissance sur la commune non loin du col des Palomières et traverse la commune en son centre.

    Elle est drainée par l'Adour, l'Arrouy, ou Luz,, le ruisseau de Lies, L'Adourette, Riou Arrouy et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[8],[Carte 1].

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[9].

    L'Arrouy, ou Luz,, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Bonnemazon, après avoir traversé 7 communes[10].

    Climat[modifier | modifier le code]

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 151 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Artigues », sur la commune de Campan, mise en service en 1959[16] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 7,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 220,8 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 21 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

    Espaces protégés[modifier | modifier le code]

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie[25]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[28] et le « réseau hydrographique des Baronnies » (390 ha), couvrant 35 communes du département[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] :

    • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[30] ;
    • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[31].

    Urbanisme[modifier | modifier le code]

    Typologie[modifier | modifier le code]

    Gerde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[I 2],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[I 3] et 13 262 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

    La fontaine.

    Occupation des sols[modifier | modifier le code]

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (10,9 %), terres arables (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Logement[modifier | modifier le code]

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 693[I 8].
    Parmi ces logements, 78,0 % sont des résidences principales, 15,7 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

    Cette commune est desservie par les routes départementales D 8, D 208 et D 784.

    Risques majeurs[modifier | modifier le code]

    Le territoire de la commune de Gerde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

    Risques naturels[modifier | modifier le code]

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Arrouy. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[38],[35].

    Gerde est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[39]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gerde.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[40].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 569 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 503 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[35].

    La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[43],[44].

    Risque technologique[modifier | modifier le code]

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].

    Toponymie[modifier | modifier le code]

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Gerde à l'est de Bagnères-de-Bigorre

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[46] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    Nom occitan : Gerda.

    Histoire[modifier | modifier le code]

    Préhistoire[modifier | modifier le code]

    La grotte de la Carrière est un gisement préhistorique[47]. A. Clot (1970) la donne pour du Pléistocène inférieur ou moyen[48] ; Fosse (1997) pour le début du Pléistocène supérieur (interglaciaire Riss-Würm[49] ou Éémien, 130 000 à 115 000 ans), avec des vestiges d'animaux dont la grande diversité est caractéristique des repaires d'hyènes anciens[49] ; les vestiges d'hyènes (16,7 % de la faune du site) y sont cependant moins abondants que dans la plupart des repaires d'hyènes[50] (moyenne de 33 % pour 22 autres repaires[49])[51],[52].

    Cadastre napoléonien de Gerde[modifier | modifier le code]

    Le plan cadastral napoléonien de Gerde est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[53].

    Politique et administration[modifier | modifier le code]

    Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

    Liste des maires[modifier | modifier le code]

    La mairie en 2020.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avant 1988 ? Jean Espagnacq    
    mars 1995 mars 2001 Pierre Plantat    
    mars 2001 mars 2014 Monique Hournarette    
    mars 2014 Marc Decker    
    En cours Gisèle Dubarry   Employée de banque

    Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

    Historique administratif[modifier | modifier le code]

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Bagnères, vicomté d'Asté, canton de Campan (depuis 1790)[56].

    Intercommunalité[modifier | modifier le code]

    Gerde appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en et qui réunit 24 communes.

    Services publics[modifier | modifier le code]

    Population et société[modifier | modifier le code]

    Démographie[modifier | modifier le code]

    Évolution démographique[modifier | modifier le code]

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[59]. En 2021, la commune comptait 1 168 habitants[Note 10], en augmentation de 0,26 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    495691642649842837845801832
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    807775835860837882836827835
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    815794809736715739731695691
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8811 0011 0401 1451 1911 1161 1401 1851 150
    2021 - - - - - - - -
    1 168--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L’école primaire en 2020.

    Enseignement[modifier | modifier le code]

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[62].

    Économie[modifier | modifier le code]

    Revenus[modifier | modifier le code]

    En 2018, la commune compte 531 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 108 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 730 [I 9] (20 420  dans le département[I 10]).

    Emploi[modifier | modifier le code]

    Taux de chômage
    2008 2013 2018
    Commune[I 11] 4,6 % 7,7 % 7,3 %
    Département[I 12] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
    France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 576 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 28,1 % d'inactifs[Note 12],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 382, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,6 %[I 15].

    Sur ces 382 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

    Église Saint-Julien de Gerde.
    Le monument aux morts municipal.

    Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

    Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

    Héraldique[modifier | modifier le code]

    Blason Blasonnement :
    De gueules à trois pals d'or alésés, fléchés en pointe et rangés en fasce, au chef cousu d'azur chargé de trois palombes volantes d'argent.

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    Notes et cartes[modifier | modifier le code]

    • Notes
    1. La méthode de détermination du centre géographique d'une division administrative donnée consiste à calculer le centre de gravité de la surface en question, dont on connaît le périmètre, sur un ellipsoïde, forme mathématique semblable à une sphère légèrement aplatie et aussi proche que possible de la surface terrestre.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Gerde » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références[modifier | modifier le code]

    Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

    1. « Métadonnées de la commune de Gerde » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Bagnères-de-Bigorre » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre » (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Gerde
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gerde » (consulté le ).
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    Autres sources[modifier | modifier le code]

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